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Les amours d'un homosexuel et d'une jeune femme à l'allure d'un adolescent, troublées et détruites par la jalousie d'un autre homme.
Deux jeunes homosexuels camionneurs rencontrent un soir une serveuse de snack à l'allure androgyne. Au milieu de nulle part, mais près d'une décharge d'ordures, Gainsbourg compose son premier long-métrage telle une ode à l'amour sans tabou, où les sexes se mélangent autant que la haine et l'amour. Avec Birkin, allure garçonnet, et Joe Dalessandro, icône homosexuelle warholienne. Nommé aux César de 1977 dans les catégories Meilleure musique et Meilleur son. Ce film est précédé d’une préface de Jérôme Wybon, réalisateur de documentaires sur le cinéma et consultant dans l’édition vidéo de films de patrimoine.
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"Je t'aime moi non plus est riche de trop de significations qui passeront inaperçues parce que le film dérange, irri
"Je t'aime moi non plus est riche de trop de significations qui passeront inaperçues parce que le film dérange, irrite, ou révulse, en mène temps qu’il fascine. (...)
Il n’y a pas de femme, ni d’homme, ni d’une seule façon de faire l’amour : ce qui importe, c’est qu’une rencontre ait vraiment lieu. Tel est le « message » de Gainsbourg, pur, limpide, et impitoyable de lucidité, malgré le cheminement en marge de ses héros, et leurs apparentes perversions. Il faudrait souligner qu’en dehors de l’excellence de l’interprétation, et le paradoxe d’une beauté qui éclate dans la prétendue laideur environnante (...) ; le ton et l’écriture de Gainsbourg sont beaucoup plus poignants que chez Morissey, ce qui différencie tout de même ce film des titres à succès — comme Trash — de l’underground américain.
Quoi qu’il en soit, un film qui ne provoquera jamais de réactions mitigées parce qu’on ne peut que le détester ou le défendre avec entêtement..."
"Serge Gainsbourg ne parle vraiment que d'une chose, ou plutôt que d'une personne, sa femme Jane Birkin, qu'il d&eac
"Serge Gainsbourg ne parle vraiment que d'une chose, ou plutôt que d'une personne, sa femme Jane Birkin, qu'il déshabille avec une impudeur triomphante. (...)
La complaisance, la littérature par l'image, et pourtant un sentiment juste. Une morale derrière ces images très léchées (par Willy Kurant et Yann Le Masson) : des êtres asociaux qui n'ont rien à nous dire et n'en deviennent que plus fascinants. Si Joe Dalessandro reste un mannequin qu'utilise le metteur en scène, l'homme asexué, hybride. Jane Birkin, par la grâce de Serge Gainsbourg, aide à accepter ce pastiche de cinéma américain (...). Du rétro garanti."
"Le choc de la semaine. On l'attendait cynique, léger, mondain peut-être ; il se révèle grave, inspir&e
"Le choc de la semaine. On l'attendait cynique, léger, mondain peut-être ; il se révèle grave, inspiré, sauvage et, dès son premier essai, cinéaste è part entière (...).
Jamais porno, toujours scabreux, constamment beau, Je t'aime moi non plus est une fable sur les décharges publiques, les bars minables, les routes sous le soleil sale, la poésie marginale. Sens de l'image forte, angles élaborés, insolites. Gainsbourg est le cinéaste de la brutalité candide."
"Je t’aime moi non plus, c’est un un film qui peut être sincère et étrangement pudique et Jane Birkin y
"Si vous aimez les histoires douillettes, passez votre chemin. Si vous tenez en revanche à découvrir un auteur que vous
"Si vous aimez les histoires douillettes, passez votre chemin. Si vous tenez en revanche à découvrir un auteur que vous croyiez, pourtant, connaître à fond, prenez un billet pour le ballet (...).
Et n'ayez pas peur : Je t’aime, moi non plus n'est pas un petit porno de rien du tout. Il n'en dérange que davantage. Sauvagement : c'est nouveau chez Gainsbourg, et ça fait du bien. Horrifiées, peut-être, vous fermerez les yeux, mesdames, et vous aurez tort : Je t’aime, moi non plus c'est aussi une succession d’images coupantes, dures, splendides.
Des plans qui vous donnent des bleus à l’âme. Une bande son comme rarement. Et des cadrages qui étouffent. Un fantasme en Eastman-color. Diabolique. C'est beau, un très beau fantasme."
Gainsbourg l'a souvent marmonné, l'amour physique est sans issue. Démonstration : une fille androgyne tombe amoureuse
Gainsbourg l'a souvent marmonné, l'amour physique est sans issue. Démonstration : une fille androgyne tombe amoureuse d'un beau camionneur pédé qui, avec son accord, la sodomise violemment, la faisant tellement hurler (de douleur ou de plaisir ?) qu'ils n'ont nulle part où aller... C'est cette poésie crue, au ras du langage plus que des corps, qui fait l'éventuel attrait de ce premier film de Gainsbourg, sans parenté aucune, si ce n'est avec la pataphysique chère à Boris Vian.
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